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HOMEOPATHIE-ONLINE.COM

Melanie 1.0

En écrivant cela, je ne me fais pas d’illusions : le chemin est long, difficile et parsemé d’embûches pour former un bon homéopathe tandis que quelques années suffisent à prescrire en médecine classique. Devenir homéopathe nécessite d’associer à une rigueur scientifique une sensibilité artistique pour être à même de percevoir ce qui est déréglé chez le malade. Percevoir la souffrance du patient nécessite pas mal de qualités humaines dont l’écoute, la compassion et surtout de museler son égo pour reconnaître qu’on doit tous les jours accomplir des progrès et s’améliorer. La limite de l’homéopathie c’est avant tout celle de l’homéopathe. En médecine classique, un simple diagnostic permet de prescrire en quelques instants une drogue qui bloquera certains rouages chimiques communs à tous les humains et l’on aura freiné pour un temps la progression de la maladie.
La quantité et la qualité resteront à jamais antinomiques mais la médecine devra évoluer pour faire place à l’homéopathie en première intention tandis que le recours aux drogues allopathiques sera dicté par la nécessité, et réservé surtout aux cas palliatifs.

A la redécouverte de l’homéopathie

L’heure est venu de battre le rappel afin que tous les médecins de bonne volonté se réunissent autour des principes cardinaux de l’homéopathie :

  • le principe de similitude : individualisation
  • la remède unique
  • la dose dynamisée
  • la quantité minimale

En guise de commentaire à ce qui précède, permettez-moi de vous citer le texte fondateur de l’Hahnemannian International Association, fondée en 1880 suite aux dérives de plus en plus nombreuses qui entachaient la réputation de l’homéopathie :
L’heure est venue de dégager l’homéopathie hahnemannienne légitime de telles innovations, qui nuisent aussi bien à sa réputation en tant que science et qui sont fatales aux meilleurs intérêts des malades.
Le mélange ou l’alternance de deux ou plusieurs médicaments démontre de la part du prescripteur un manque de formation, c’est une attitude qui relève d’un empirisme inexcusable et non-homéopathique.
Dans les cas non chirurgicaux, nous considérons les applications de topiques locaux et autres appareillages mécaniques comme des reliques des habitudes dépassées des âges anciens, non scientifiques, non homéopathiques et souvent nuisibles.
En vertu du principe selon lequel « la meilleure dose est toujours la quantité minimale », nous ne pouvons reconnaître comme homéopathique un traitement ordonné par un médecin qui administre ses médicaments en larges quantités afin de supprimer les symptômes grâce à leur action primaire ou encore locale.
Nous n’avons rien en commun avec ces médecins qui désirent ajouter à l’homéopathie les traitements en quantités pondérales et autres doses éclectiques, et nous ne nous tenons pas responsables de leurs « erreurs fatales » ni de leurs échecs.
Nous dénonçons comme traîtres à notre cause et à ses meilleurs intérêts certains homéopathes autoproclamés qui ont saisi l’opportunité de travestir Hahnemann comme étant un fanatique, malhonnête et visionnaire ; et ses techniques comme « n’étant pas le standard de l’homéopathie moderne »
Les mêmes causes produisant les mêmes effets, on ne peut que constater avec tristesse l’actualité de ce texte vieux de 130 ans…
L’homéopathie a peu de moyens à opposer à la propagande qui vise sa destruction. On trouvera dans les journaux fort peu d’informations valables ou même exactes. J’ai eu la surprise récemment de trouver en grand titre une étude nommée « Homéopathie : le ginko biloba inefficace face au déclin de la mémoire ». Comment ne pas être abasourdi ? Les principes cardinaux de l’homéopathie sont pourtant clairs : en aucun cas on ne peut proposer une même drogue pour tous les patients et encore moins un médicament pour telle pathologies puisque à chaque fois c’est la pathologie propre à un individu qu’il faut cerner ? De plus le ginko n’a jamais été expérimenté et on voit mal comment cette substance serait classé au rang des médicaments homéopathiques. Bref, la soi-disant étude est aussi déplacée que celle qui titrerait « Aviation : le nautile ne parvient pas à survoler les océans ».



Pourquoi Mélanie Online ?

Face à une telle désinformation, Internet semble être le meilleur endroit pour réagir et diffuser enfin une information claire sur ce qu’est réellement l’homéopathie. Le site Planète Homéo, créé dès 1996, a permis à de très nombreux lecteurs de comprendre l’homéopathie … et de l’expliquer éventuellement à leur médecin !
Mais cela ne suffisait pas pour parvenir à faire comprendre l’étendue de la complexité de l’homéopathie, ni à donner les moyens aux médecins qui s’intéressent a sujet de commencer à travailler. Il manquait un outil !
C’est dans cet état d’esprit que mon complice, Alain Drozd et moi-même avons ressorti de nos cartons le bon vieux programme Mélanie lancé en 1977 ! Le logiciel porte le prénom de Mélanie Gohier d’Hervilly, l’épouse de Hahnemann. Leur relation mériterait à elle seule tout un roman ! Brillante, très éduquée, spirituelle, elle fait la connaissance du vieux Maître âgé de 80 ans et c’est le coup de foudre ! Malgré leur demi-siècle d’écart, ils n’hésitent pas à se marier, et le couple se retrouve à Paris, alors capitale du monde, d’où le génie hahnemannien pourra rayonner universellement. Il n’est pas exagéré de penser que l’homéopathie a été sauvée par Mélanie, puisque Hahnemann aura l’occasion de rencontrer nombre de gens influents et pourra présenter de nombreuses guérisons incontestables à la face du monde éclairé de l’époque. Bien sûr, la haute société parisienne défile dans le cabinet de Hahnemann, mais surtout l’homéopathie sera fermement ancrée socialement grâce aux consultations gratuites que le Maître donne tous les jeudis.
Avec Mélanie Online, nous créons quelque chose d’unique sur tout le Web en ne vous proposant pas moins que l’intégralité du Répertoire de Kent, que j’ai traduit et régulièrement augmenté depuis 1991. C’est notre outil de travail quotidien pour rechercher le médicament à prescrire.
En le mettant à la portée de tous, notre premier objectif est de vous démontrer la sottise de toutes les approches simplificatrices de l’homéopathie qui ont conduit à discréditer cette merveilleuse médecine. Beaucoup de pharmaciens, de confrères et de patients éclairés m’ont demandé depuis des années d’accéder au Répertoire, c’est le second objectif de Mélanie, vous allez vous faire plaisir !
Ainsi pour le rhume des foins on vous conseille Allium cepa ? Tapez simplement « rhume foins » ou « coryza annuel » et vous verrez la liste des médicaments connus pour cette indication :
ail, all-c, ambro, aral, arsars-iarum-tarund, bad, benz-ac, brom, calc, camph, carb-v, carc, chin-a, chr-k-s, cocainconcupr-a, cycl, dulc, euph, euph-pi, euphrgelsgraph, grin, hep, iod, ip, just, kali-bi, kali-ikali-p, kali-s, lach, linu-u, lyc, med, meph, merc, merc-i-f, naja, naph, nat-i, nat-m,nat-s, nux-v, phos, psorpulsran-b, rhus-t, ros-d,sabadsang, sang-n, senec, sep, sil, sin-a, sin-n, skook, stictsul-i, sulph, teucr, trif-p, tubwye
Il vous saute immédiatement aux yeux qu’à côté d’Allium cepa, on vous a passé beaucoup d’autres médicaments sous silence. Si vous pouviez déjà comprendre que l’homéopathie ne permet aucune recette, nous serions comblés.
En vous prenant au jeu, vous chercherez ensuite à caractériser le cas en ajoutant des symptômes personnels du patient.
Par exemple, si le nez coule le matin, entrez « coryza fluent matin ». Le nuage de remèdes qui apparaît vous fait ressortir les médicaments les plus nettement indiqués, mais il en reste beaucoup, il faut plus de précisions.
Pour compléter le tableau, vous pouvez ajouter par exemple « larmoiement coryza » : vous pouvez maintenant limiter vos recherches à Carbo vegetabilis, Euphrasia, Nux vomica, Pulsatilla.
Si vous n’avez pas relevé d’autres symptômes, la façon logique de procéder maintenant est d’ouvrir la matière médicale de ces 4 candidats possibles pour affiner votre choix en comparant leurs propriétés. Nous avons mis pour cela à votre disposition des centaines de fiches décrivant les portraits robots des médicaments les plus fréquents (dans la version gratuite, l’accès est toutefois limité aux 20 médicaments « indispensables »). Ces fiches sont extraites de l’ouvrage de Frans Vermeulen Synoptic I et II, traduits en association avec le Dr. Jean Claude Ravalard.
Mélanie Online vous montre ainsi que si vous devez faire de l’automédication, autant qu’elle soit bien faite et surtout pas bâclée. Ne prenez jamais plusieurs médicaments à la fois ou les uns après les autres. Essayez de fixer pour de bonnes raisons votre choix sur un seul d’entre eux et ensuite consultez votre médecin qui pourra vous examiner, poser un diagnostic de votre affection et vous traiter avec un médicament mieux choisi.

Dr Edouard Broussalian, janvier 2010




Melanie 1.0

Et pour ceux qui veulent approfondir leurs connaissances, ne manquez pas de visiter le site de référence de l'homeopathie francophone : Planète-Homéo

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